5 mai 2007

Contre le menteur
Faire mentir les sondages !

Est-ce possible que la France du fric des Forgeard et des Halliday, celle du racisme de Le Pen, celle des bourreurs de crâne des merdias entraîne celle des peurs minables et nous entraîne vers le noir inconnu que nous mitonnera démagogue couvreurs de bavures ? Nous le saurons demain. En attendant une nouvelle liste de ses mensonges :

 

Les  10  mensonges  de  Sarkozy

lors  du  débat  du  2 mai 2007

  1. La sécurité : M. Sarkozy dit que la délinquance a baissé de 10 % depuis 2002. Ce sont les vols de voitures qui ont diminué en raison des dispositifs antivol plus performants. Il y a 30 % d’agressions de plus qu’en 2002 et 26 % de plus de faits de violences à l’école. Sarkozy ironise sur la protection proposée aux femmes policières. Ce dispositif existe à Montréal où des bus (ou des patrouilles) raccompagnent les policières chez elles.

  2. Les 35 heures  : M. Sarkozy affirme que les 35 heures n’ont pas créé d’emploi. C’est faux. Un rapport des Finances publié, lorsque M. Sarkozy était ministre, reconnaissait la création de 300 000 emplois grâce aux 35 heures.

  3. Michel Didier  : L’actuel patron de Rexecode a toujours été un économiste libéral. Le gouvernement de Lionel Jospin était capable de nommer des opposants politiques dans des organismes de conseil. M. Sarkozy n’en imagine même pas la possibilité.

  4. Retraites : M. Sarkozy indique “jusqu’en 2020 on n’a pas de souci majeur à avoir quant au financement de nos retraites”. Faux ! Le Conseil d'Orientation des Retraites (COR), lui-même, indique qu'il manque 50 % du financement. Un rendez-vous sera nécessaire en 2008 pour combler le déficit du régime des retraites. Toujours selon le COR, le besoin de financement des régimes de retraite sera, au minimum, de 0,7 % de PIB par an d'ici 2025. Le gouvernement '' Sarkozy'' a très peu doté le fonds de réserve des retraites. M. Sarkozy se trompe quand il affirme que la pénibilité du travail est prise en compte dans la loi Fillon. Des négociations en cours n'ont pas abouti. Souvenons-nous des propos de F. Fillon qui disait “la pénibilité au travail, c’est subjectif”.

  5. Fiscalité : M. Sarkozy, ancien ministre des finances, a dit : “ nous sommes le pays d’Europe qui a les impôts les plus élevés”. Au contraire, la France est un des pays d’Europe où l’impôt sur le revenu est le plus bas : 10,2 % du PIB contre 13,7 % de la moyenne européenne. Si M. Sarkozy appelle impôts l’ensemble des prélèvements obligatoires, il est rappelé que la France a des taux inférieurs à ceux des pays du nord de l’Europe.  M. Sarkozy annonce qu’il permettra la déduction fiscale des salaires et des cotisations sociales des employés à domicile. Ce dispositif existe déjà dans la proportion de 50 % des montants !  M. Sarkozy l’ignorait-il ou entend-il porter le taux à 100 %. Ce qui permettrait à M. Forgeard de bénéficier de chauffeurs et de jardiniers… gratuits.

  6. La formation professionnelle  : M. Sarkozy souhaite que des filières professionnelles puissent obtenir les mêmes diplômes que les filières générales. Il ignore donc que grâce aux formations par alternance (à l’apprentissage) on peut déjà, depuis plusieurs années, obtenir un BTS et un diplôme d’ingénieur.

  7. L’Éducation : Quand M. Sarkozy explique que la diminution des postes de l’Éducation nationale est due au transfert des TOS (personnels non enseignants) vers les départements et les régions, il se trompe. 37 000 emplois (12 000 enseignants et 25 000 personnels d’assistance éducative) ont été supprimés depuis 2002.

  8. Europe : M. Sarkozy affirme que MM. Zapatero, Blair et Mme Merkel lui auraient donné leur accord sur un traité simplifié. C’est un mensonge. Aucun dirigeant responsable ne donne d’accord à un candidat non élu avant une négociation à 27 pays. Ni Zapatero, ni Merkel n’ont, à ce jour, défendu la position d’un traité simplifié. Sarkozy ajoute qu’il faut “débloquer la situation en Europe en modifiant les institutions européennes”. Il faut donc un nouveau traité. Il ne consultera pas les Français qui ont voté à 56 % pour son ancien traité

  9. Temps de travail : Selon Eurostat, l’organisme statistique officiel de l’Union, un salarié français travaillait en moyenne 36,4 heures par semaine au troisième trimestre 2006. Contre 36,1 dans l’ex-Union à 15. Les Français travaillent presque aussi longtemps que les Anglais, 36,5 heures, et significativement plus que les Danois, 34,6 heures, dont le modèle social est si envié, ou encore que les Allemands, 34,5 heures, pourtant champions du monde de l’exportation. Sans parler des Néerlandais qui ne restent en moyenne que 29,8 heures au travail chaque semaine. Dans l’ex-Europe à 15, c’est en Grèce, 39,9 heures, et au Portugal, 39,2 heures, qu’on travaille le plus longtemps. Rattraper la Grèce et le Portugal, est-ce cela l’ambition de Nicolas Sarkozy pour l’économie française ?

  10. Productivité : Rien n’est plus faux en effet que ce préjugé tenace d’une France paresseuse. Les salariés français figurent au contraire parmi les plus productifs au monde. Les chiffres du Bureau of Labor statistics, sur la richesse créée par les employés des pays développés parlent.
    Un Français qui occupe un emploi avait produit 71 900 dollars de richesses en moyenne au cours de l’année 2005. L'employé américain : 81 000 dollars, l'Anglais : 64 100 dollars, l'Allemand 59 100, le Japonais. 56 300 dollars.

Pour de l'incompétence ce serait trop !

Il s'agit donc bien de mensonges !



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LE TROTSKISME
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Michel Lequenne
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